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Elwenn aux côtés de la faune dans la brousse sud-africaine

Elwenn

Mon projet

Pourquoi j’ai décidé de partir :

Je suis partie dans le cadre de mon stage de fin d'étude. J'étais alors en deuxième année de master Dynamique et Conservation de la Biodiversité, et devais donc trouver un stage me permettant de réaliser un projet de recherche. J'avais déjà rencontré les membres de l'association Transfrontier Africa, en Afrique du Sud, lors d'un projet personnel de volontariat, et les ai recontactés pour un stage. Nous avons élaboré ensemble un projet scientifique et c'est ainsi que mon aventure de 6 mois en Afrique du Sud a commencé.

Je raconte mon séjour en quelques lignes :

J'ai passé 6 mois dans une réserve Big 5 en Afrique du Sud, incluse à l'extension du célèbre parc Kruger. J'ai eu l'opportunité d'y développer un projet scientifique très intéressant en écologie et en biologie de la conservation grâce à un encadrement solide, mais également d'y apprendre le fonctionnement d'une ONG, de discuter avec des acteurs de la conservation en Afrique du Sud, d'assister à l'entrainement de leur unité anti-braconnage féminine, de vivre aux côtés de la faune sauvage au cœur d'une réserve magnifique et de travailler dans la brousse. Cette expérience était vraiment enrichissante, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Transfrontier Africa est une ONG qui se bat pour des valeurs morales et humaines admirables et son engagement dans la conservation de la biodiversité est inspirant.

Mon conseil pour les jeunes comme moi :

La peur et l'immobilisme sont de réels ennemis. Osez voyager et faire de nouvelles expériences si vous en avez l'opportunité, que ça soit près de chez vous, ou à l'autre bout du monde. Si vous avez pour projet de voyager dans une association comme je l'ai fait, n'hésitez pas à contacter d'anciens volontaires ou stagiaires, cela vous permettra d'avoir une opinion sincère sur la structure d'accueil que vous avez choisie. Vous pouvez en général les retrouver sur les réseaux sociaux des organisations ou sur leurs sites dans la partie témoignages.


Mes bons plans sur place

  • Se loger : En lodge ou dans des camps dans les réserves
  • Se déplacer : En voiture de location ou en navette - en 4x4 au sein des réserves
  • Manger : Restaurants et magasins de nourriture identiques à ceux trouvés en France
  • Sortir : Randonnées, safaris, baignade dans des cascades naturelles
  • Se cultiver : Musée de Pilgrim's Rest, musée des éléphants à Letaba (Kruger)

Les prix moyens sur place (en monnaie locale)

  • Un loyer / mois : 500€
  • Un ticket de bus / métro : 40€ pour un aller en navette de Johannesburg à Hoedspruit
  • Un restau : 10-15€
  • Un café : 1-2€

Les mots de la fin

  • Mon séjour en trois mots : Sauvage - Dépaysant - Irréel
  • Qu'est-ce qui me manque le plus : Admirer le soleil se coucher sur la brousse, avec les montagnes à l'horizon et les girafes qui passent en galopant.
  • L'anecdote : Notre travail de terrain a un jour été retardé de 45 min car nous nous sommes retrouvés encerclés par un groupe d'une centaine d'éléphants. Très stressant quand on est au volant, mais magnifique à la fois. L'astuce est de leur laisser de la place et de croiser les doigts ! Un jeune était d'humeur taquine et nous avons dû lui parler fermement pour qu'il s'éloigne et cesse de s'approcher trop.
  • Ce à quoi je ne m'attendais pas du tout : A être toujours aussi émerveillée au bout de 6 mois. On ne se lasse pas du bush, là-bas la vie vous offre de nouvelles surprises chaque jour.
  • Le plus difficile pour moi : Vivre dans une petite communauté au cœur d'une réserve peut être difficile parfois car on a moins de liberté. Pas de footing ou de balade possible lorsque des lions et des éléphants se baladent tout autour de vous. Il faut simplement s'y préparer et accepter de changer ses habitudes, en se rappelant de tous les avantages qui contrebalancent ces petits inconvénients.
  • Une chose incroyable que j'ai faite : Passer plusieurs heures dans le noir à l'arrière d'une Land Rover en passant des sons de hyènes tachetées dans le but d'attirer un individu blessé qui avait été repéré. Les voir surgir de la nuit en groupe et les entendre rire sous les étoiles, juste à côté de nous, était magique.

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