Mu zola nge Congo

Clémence

Mon projet

Pourquoi j’ai décidé de partir :

Depuis toujours, je cherche à découvrir et explorer de nouveaux horizons, notamment liés à l'environnement marin. Pendant mon Master en Sciences de la mer réalisé à Boulogne-sur-mer (62), j'ai su que je voulais partir en Afrique centrale et développer une expérience à l'international. Ayant grandi dans le Jura, j'ai peu de connaissance pratiques liées aux océans et partir au Congo était l'occasion de lier mon rêve de partir à l'aventure et de travailler sur la conservation marine. J'ai d'abord postulé pour travailler au Parc pour mon stage de Master 2 mais j'ai fini par trouver un autre moyen d'y aller après mon Master grâce au Programme Stage monde.

Je raconte mon séjour en quelques lignes :

J’ai eu la chance de vivre pendant cinq mois au cœur du Parc national de Conkouati-Douli, un lieu magique, à la frontière entre la jungle, l’océan, les mangroves et la savane.
J’y ai travaillé sur des sujets passionnants liés au développement de la conservation marine du parc. J’ai notamment participé aux suivis de conservation du dauphin à bosse de l’Atlantique (Sousa teuszii), contribué à l’acquisition de données, à la mise en place d’une mission de sensibilisation au cœur du parc, travaillé avec les communautés locales… et vécu une expérience hors du commun.
J’ai appris à vivre dans des conditions parfois difficiles, à préparer et apprécier la nourriture locale, à tenter de parler les langues locales, et surtout, à m’intégrer dans cet environnement que je porte désormais dans mon cœur.
Na lingui yo, Mu zola nge Congo.

Mon conseil pour les jeunes comme moi :

J'appréhendais un peu avant de partir, mais finalement, se lancer dans l'inconnu est sans doute la meilleure chose à faire : on en apprend énormément sur soi-même, on développe de nouvelles aptitudes, on apprend à se débrouiller… N’hésitez pas à franchir le pas ! Les Congolais sont des personnes formidables, chaleureuses, et ils finissent par devenir un peu votre famille.

Mes bons plans sur place

• Se déplacer : Les taxis locaux des villes
• Manger : Le manioc (kwanga), le saka saka, les haricots, les aloko, le bissap, les beignets, le poisson grillé, le poisson salé, le poisson fumé, les bouillons

Les prix moyens sur place (en monnaie locale)

• Un ticket de bus / métro : 1000 FCFA (1,5e) pour n'importe quel trajet en ville

Les mots de la fin

• Mon séjour en trois mots : Aventure, rencontres, dauphins
• Qu'est-ce qui me manque le plus : Les personnes que j'ai rencontré là-bas et que je souhaite revoir de tout cœur.
• L'anecdote : Une nuit, nous rentrions d’expédition dans de gros véhicules chargés de monde, de sacs, de nourriture, de carburant… Avec les fortes pluies, nous sommes restés coincés sur une route de terre pendant plusieurs heures, jusqu’à 3 heures du matin.
  Il faut savoir que les trajets sont très éprouvants, sur des routes instables, et qu’il est courant de rester bloqué pendant des heures sans aucune aide.
  Mais au final, on finit toujours par arriver à destination !
• Ce à quoi je ne m'attendais pas du tout : Je ne m’attendais pas du tout à autant aimer la nourriture locale, surtout le manioc et le saka-saka, ni à la regretter autant une fois rentrée.
  J’ai aussi été très étonnée de voir finalement si peu d’araignées et de serpents.
  Et plus généralement, je ne pensais pas m’intégrer aussi bien avec les Congolais, ni me sentir aussi à l'aise dans cet environnement.
• Le plus difficile pour moi : Marcher pendant des heures sur la plage, sous une chaleur extrême, avec peu d’eau, de fortes pluies et un sac très lourd… Après ça, on devient résistant à tout !
• Une chose incroyable que j'ai faite : Partir dans la jungle avec une équipe pour récupérer des caméras-pièges qui ont servi à capturer des images des animaux présents dans le parc, comme les léopards, les chimpanzés ou les éléphants.