Issouf Abdramane, accueilli chaleureusement à Besançon
Issouf Abdramane
Mon projet
Pourquoi j’ai décidé de partir :
J’ai décidé de partir en service civique en France parce que je ressentais le besoin de sortir de ma zone de confort et de me confronter à une réalité différente de la mienne. Je voulais être utile à une communauté autre que la mienne, en m’engageant dans une mission porteuse de sens. Cette expérience était aussi pour moi une occasion précieuse de découvrir de nouvelles cultures, d’élargir mes horizons et surtout d’acquérir des compétences que je pourrais ensuite mettre au service du développement de mon pays.
Enfin, j’étais profondément motivé par l’idée de rejoindre un réseau international de volontaires partageant les mêmes valeurs de solidarité, d’engagement et d’ouverture. Cela représentait une opportunité unique d’apprendre, de tisser des liens durables et de grandir personnellement et professionnellement.
Je raconte mon séjour en quelques lignes :
Mon séjour en France a été une très belle expérience, marquée dès le début par un accueil chaleureux. Grâce à l’accompagnement de BFCI et à la bienveillance de mes collègues de la Direction des Sports de Besançon, je me suis très vite adapté à mon nouvel environnement. Mon tuteur, Hervé BOILLON, a joué un rôle clé en rendant ma mission aussi agréable qu’enrichissante tout au long de mon séjour.
Je garde un excellent souvenir de cette aventure : j’ai fait de belles rencontres, retrouvé des amis, et découvert de nouveaux lieux qui m’ont marqué. Cette expérience restera gravée dans ma mémoire.
Mon conseil pour les jeunes comme moi :
Je leur dirais de foncer sans hésiter ! Le volontariat international est une opportunité unique qui permet de grandir aussi bien sur le plan personnel que professionnel. On en ressort transformé, avec une grande ouverture d’esprit, une meilleure connaissance de soi et du monde, et des compétences précieuses pour l’avenir. C’est une expérience qui vaut vraiment la peine d’être vécue.
Mes bons plans sur place
- Se loger : Leboncoin
- Se déplacer : En bus ( Ginko Mobile)
- Sortir : La Citadelle et la patinoire
Les prix moyens sur place (en monnaie locale)
- Un loyer / mois : 300-400
- Un ticket de bus / métro : 1-2
- Un restau : 10
- Un café : 3
Les mots de la fin
- Mon séjour en trois mots : Découverte
Apprentissage
Épanouissement - Qu'est-ce qui me manque le plus : Ce qui me manque le plus, c’est la ville de Besançon elle-même, avec ses beaux paysages, son ambiance paisible et sa tranquillité. C’est une ville où je me suis senti bien, apaisé, et où j’ai pris plaisir à vivre au quotidien.
- L'anecdote : Avant mon retour en Côte d’Ivoire, j’ai voulu marquer le coup en organisant un repas ivoirien avec tous mes collègues de la Direction des Sports. C’était l’occasion pour moi de leur faire découvrir un peu de ma culture à travers un plat typique : du riz accompagné de sauce arachide, un incontournable chez nous.
Ils ont beaucoup apprécié… malgré une petite surprise ! J’avais mis beaucoup trop de piment dans la sauce, oubliant complètement que je ne cuisinais pas pour des Ivoiriens, mais pour des Français peu habitués à ce genre d’explosions en bouche.
Résultat : ils étaient tous rouges, mais ils ont tout mangé avec le sourire et certains sont même repartis avec des barquettes à emporter pour faire goûter à leur famille ! Un moment inoubliable, plein de rires et de partage. - Ce à quoi je ne m'attendais pas du tout : Je ne m’attendais pas du tout à recevoir un accueil aussi chaleureux dès mon arrivée. J’avais presque l’impression que toute la ville de Besançon savait que je venais ! La bienveillance de mes collègues et des Français que j’ai rencontrés m’a profondément touché.
Avant de partir, j’avais en tête certains stéréotypes : « Les Français ne sont pas très accueillants » ou encore « On ne se salue pas dans la rue ». Et pourtant, j’ai été agréablement surpris de vivre l’inverse : des salutations fréquentes dans la rue, de l’entraide spontanée…
Je me souviens d’un jour où, avec deux autres collègues en service civique, nous avions fait beaucoup de courses pour la maison. Les sacs étaient lourds et encombrants, et sans qu’on ne demande rien, des passants se sont arrêtés pour nous aider à porter nos sacs jusqu’à notre immeuble. Ce geste simple mais sincère m’a profondément marqué. - Le plus difficile pour moi : Le plus difficile pour moi, ça a été de dire au revoir. J’avais tissé des liens forts avec les personnes rencontrées durant ma mission : les enfants avec qui j’ai partagé des moments incroyables au centre de loisirs, mes collègues, mes amis, et bien sûr, la ville de Besançon qui m’a si bien accueilli. Quitter tout cela n’a pas été facile, car au fil du temps, c’était devenu une véritable seconde maison pour moi.
- Une chose incroyable que j'ai faite : Une chose incroyable que j’ai faite pendant mon séjour, c’est de l’accrobranche ! Moi qui ai toujours eu peur du vide et des hauteurs, je n’aurais jamais imaginé me lancer un jour dans cette activité. Et pourtant, je l’ai fait et j’ai réussi à vaincre ma peur. Ce moment m’a montré que j’étais capable de dépasser mes limites, et c’est une fierté que je garderai toujours avec moi.